Discographie
Jmbé touche à un univers instrumental, minimaliste, mélangeant instruments acoustiques et sons électroniques.
Son 1er EP, Endless, sorti en 2018, prend sa source dans la musique minimaliste présente dans des génériques d’émissions de télévision ou musiques de spectacles comme ceux de René Aubry, Steve Willaert, Pierre Billon, Patrick Martini, Serge Aubry, Marc Berthoumieux, etc. En restant dans un style épuré, le réel côtoie le virtuel pourtant présent, avec des boucles répétitives, où la fin n’existe pas.
Prendre le temps de se poser. Casque sur les oreilles, fermer les yeux. Et se laisser aller. Là où on veut.
D’un mode mineur, on termine sur un monde majeur, plein d’espoir, sans fin…
Endless
Le 2ème EP – sur les rails – sorti en 2020, est quant à lui plus intimiste avec cette fois-ci un piano comme seul instrument. Sur une base minimaliste, des touches jazzy vont parfois se glisser pour donner une ambiance invitant au voyage comme il y a quelques années à bord des trains français.
Un quai de gare, un dernier départ, un voyage, le terminus…
Double sens possible pour ces titres où la mélancolie peut se mêler à la nostalgie du temps qui passe.
Le 3ème EP – sur le chemin – se veut une transition et intègre petit à petit des sons électro au piano solo.
Ecouter. Laisser son esprit s’imprégner. Libérer ses émotions.
Sur le chemin.
A chacun d’y trouver un sens…
4ème EP : Le live du jour à deux mains
Durant le confinement, pendant 6 mois, 15 livestreams « made in home » soutenus par la SACEM de janvier à juin 2021. 5 titres ont été rassemblés dans cet EP en 2022.
Durant le confinement, pendant 6 mois, 15 livestreams « made in home » soutenus par la SACEM de janvier à juin 2021. 5 titres ont été rassemblés dans cet EP en 2022.
On en parle
Jmbé sort de l’ombre dans cet article de Keyboards Recording Home studio 358.
A découvrir en version papier ou version numérique.
KR : Comment as-tu travaillé cet EP justement ? Quel est le lien entre des compositions au piano et le home studio ?
Jmbé : La première chose que je fais lorsque j’ai envie de créer, c’est de me mettre au piano (un vrai !) : je pose des accords, je plaque, sans idée précise. Je me laisse porter dans une improvisation libre. Et puis à un moment donné il y a un accord qui prend, une suite de sons. Je vais alors vite écrire cet accord ou ces quelques notes sur une partition vierge.
Dans un deuxième temps, je monte dans mon studio de MAO, j’y retranscris au clavier ce que j’ai noté et je vais travailler à partir de cette base-là. Ce qui se passe par la suite, c’est un petit travail d’orfèvre : je veux garder cette spontanéité d’avoir joué à un moment donné des accords, une suite de notes, mais en la perfectionnant grâce à mon DAW : je travaille sur la durée des notes, la vélocité, l’enveloppe des différents pianos, une dissonance à ajouter, etc. Et à un moment donné, j’ai le frisson, j’ai le petit poil qui se hérisse, et je me dis : ok, j’y suis, je laisse tel quel. Je ne veux pas être dans la perfection, qui pour moi ferait perdre l’émotion transmise à un instant t. Ce que j’aime en fait, c’est de rester dans une imperfection parfaite.